5 mai 2011

Le dernier "poilu" est décédé.

Le dernier " POILU "
  de la Première Guerre mondiale 
est décédé.
 Le Britannique Claude Choules, dernier vétéran connu de la Première Guerre mondiale, est mort mercredi en Australie à l'âge de 110 ans, ultime témoin de l'un des conflits les plus meurtriers de l'histoire.
Claude Choules, né le 3 mars 1901, est décédé à Perth (ouest) mercredi dans la nuit, a indiqué l'armée australienne.
Il était le dernier survivant connu des quelque 70 millions de soldats mobilisés pendant la Grande Guerre.
"Sa famille a indiqué qu'il s'est éteint à minuit", a déclaré à l'AFP Gary Booth, porte-parole de l'armée australienne et proche de la famille. "Il est encore trop tôt pour donner des détails sur ses funérailles", a-t-il précisé.
L'Américain Franck Buckles était décédé en février aux Etats-Unis, à 110 ans lui aussi.
Le seul autre vétéran de la Grande Guerre encore vivant est la Britannique Florence Green, qui servait dans la Royal Air Force, mais qui n'a pas combattu.
Claude "Chuckles" Choules, qui selon son fils, haïssait la guerre, avait fêté début mars ses 110 ans dans sa maison de retraite de Perth, en Australie.
"Il détestait la guerre. La guerre était pour lui juste un gagne-pain, c'était son métier", selon son fils Adrian.
On lui avait enseigné dans la marine que les Allemands étaient "des monstres, un peuple terrible", avait-il ajouté.
Mais peu après, il devait réaliser que "tous étaient exactement les mêmes, juste de jeunes gens".
Né en 1901 à Wyre Piddle, dans les Midlands (centre), M. Choules avait menti sur son âge pour pouvoir s'engager à 14 ans dans la Royal Navy.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il avait combattu comme officier dans la marine australienne après avoir émigré en Australie en 1926.
Il était demeuré dans la marine après la guerre, avant de terminer sa carrière dans la pêche.
"Il est sourd et aveugle, mais nous nous tenons très près de lui, nous crions et il nous comprend", racontait son fils Adrian, 76 ans, à la veille du 110e anniversaire de son père.
M. Choules était le dernier ancien combattant survivant de la Grande Guerre dans le monde, après le décès fin février à 110 ans de Franck Buckles, dernier vétéran américain de la Première Guerre mondiale, qui avait lui aussi menti sur son âge pour pouvoir s'enrôler en 1917.
Le vétéran britannique Henry Allingham, qui était aussi doyen de l'humanité, est décédé en 2009 à 113 ans.
Le dernier soldat allemand, Erich Kästner, est décédé le 1er janvier 2008 à l'âge de 107 ans. Le dernier combattant français, Lazare Ponticelli, est mort le 12 mars 2008 à 110 ans. Delfino Borroni, dernier survivant italien, est décédé le 26 octobre 2008 à 110 ans.
M. Choules, qui ne donnait plus d'interview, aimait "encore son jus de mangue et ses chocolats mous", disait en mars sa fille, Anne Pow.
Il était le père de deux filles et un fils et a eu 13 petits-enfants, 26 arrière-petits-enfants et deux arrière-arrière-petits-enfants.

6 décembre 2009

sandwich vietnamien

Sandwich Vietnamien

Fabrication d'un sandwich Vietnamien dans un restaurant du 13ème arrondissement de Paris.

12 novembre 2009

La crise en Humour...

La crise en humour...

MEME EN TEMPS DE CRISE, GARDONS LE SOURIRE!...

Conjoncture actuelle :   Quelle Galère !


- Les boulangers ont des problèmes croissants.
- Chez Renault la direction fait marche arrière et les salariés débrayent.
- A EDF les syndicats sont sous tension.
- Chez Tampax: coup de sang de la CGT.
- Les bouchers se battent pour défendre leur beefsteak.
- Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce et en ont assez de se faire plumer.
- Pour les couvreurs, cette nouvelle loi est une tuile.
- Les faïenciers en ont raz le bol.
- Les chapeliers en ont raz la casquette
- Les éleveurs de chiens sont aux abois.
- Les brasseurs sont sous pression.
- Les cheminots menacent d'occuper les locos, car ils veulent conserver leur train de vie.
- Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.
- Les pédicures sont fatigues de travailler d'arrache-pied pour de faibles revenus.
- Les ambulanciers ruent dans les brancards.
- Les pécheurs haussent le ton.
- Les jardiniers n'ont plus un radis
- Les céréaliers n'ont plus de blé
- Et ... Les prostituées sont dans une mauvaise passe                  

Cette article  m'a été envoyée,
Je n'en suis pas l'auteur,
Je rends à César ce qui appartient à César... 

                         

                          

Grippe A - H1N1 : En Humour

La Grippe Porcine  :  C'est la grippe A

Ce matin le 12/11/09 ,  Madame la Ministre Roselyne Bachelot a été vacinée pour montrer l'exemple devant les médias !
Les français sont très soucieux de ce qu'il y a de l'intérieur du  vaccin !!!

La France a commandée :  96 Millions de doses de vaccins pour 63 millions habitants !

L' Allemagne a commandé  que 25  Millions de doses de vaccins pour 85 millions habitants !

Les Etats-Unis  a commandé  185  Millions de doses de  vaccins pour  350  millions habitants !

Et les autres pays beaucoup moins ... 

 

Voici ce que j'ai reçu l'article sur la grippe porcine H1N1 d'un ami sur le Site de René Bickel 

La grippe A en images et en humour

































9 septembre 2009

1- Alzheimer : c'est Quoi ?

J'ai une mamy que j'ai occupé depuis une dizaine d'année...Elle va avoir bientôt 88 ans , elle a atteint la maladie d'Alzheimer depuis plus d'un an!
C'est terrible pour l'entourage...J'ai documenté sur cette maladie, au fait c'est quoi Alzheimer ? Voici un article du Pr.Dubois  qui nous parle sur cette maladie ,j'espère que cela vous rendre service après avoir lu cette article ...

                                                     
Sur la photo, à droite ma mère 79 ans Mme Anna V. , à droite Mamy  Cécile  88 ans atteint la maladie Alzheimer depuis 2006.... Elle est rentrée à la Maison de Retraite Spécialisé ( MRS )  dans le Tarn  et Garonne depuis le mois de Novembre 2009...

Alzheimer c'est quoi ?

 Alzheimer est une maladie neurodégénérative, tout comme la maladie de Parkinson, celle de Creutzfeldt-Jakob ou encore la sclérose en plaques. Bien que ces pathologies aient des manifestations différentes, toutes se caractérisent par une destruction progressive des tissus nerveux du cerveau.
La question qui vient naturellement à l'esprit est de savoir ce qui est à l'origine de la maladie, ce qui provoque son apparition ou la favorise. Sur ce point, le mystère demeure, même si les scientifiques disposent de quelques donnée sur lesquelles s'appuyer.
Ils ont pu identifier plusieurs facteurs qui semblent jouer un rôle dans le développement de la maladie, mais ils n'ont pas encore réussi à déterminer LA cause.
Aujourd'hui, plusieurs pistes sont explorées pour tenter de mieux comprendre.

5 gènes ont été identifiés comme étant associés à la maladie :

La composante génétique :

Jusqu'à présent, cinq gènes ont été identifiés comme étant associés au développement de la maladie d'Alzheimer. En fait, pour être plus précis, ce sont des mutations sur ces gènes qui sont en cause. Deux formes de la maladie ont été identifiées et, selon le cas, l'hérédité tient un rôle plus ou moins important dans son apparition : la forme héréditaire, précoce et rare (moins de 1% des cas), et la forme non-héréditaire, généralement à partir de 65 ans et plus répandue. Les causes d'apparition de la maladie diffèrent dans les deux cas.

Forme familiale :

Trois des gènes identifiés, situés sur les chromosomes 1, 14 et 21, sont responsables de la forme précoce héréditaire de la maladie, qui ne concerne qu'environ 1% des cas et se manifeste dès l'âge de 30 ans.
Hériter d'un seul de ces gènes mutés suffit à augmenter significativement les risques de développer la maladie.

Forme non-héréditaire :

Par contre, la forme la plus répandue de la maladie n'a pas de cause déterminée.Néanmoins, il semble que des facteurs génétiques puissent favoriser son apparition : c'est la prédisposition génétique.
Deux gène des cinq identifiés sont en cause ici. La présence d'un seul de ces deux gènes augmente les risques, mais n'est ni une condition nécessaire, ni une condition suffisante à son développement. En fait, même si l'on est prédisposé génétiquement, on n'est pas forcément certain de développer la maladie.
Puisque actuellement la piste de l'ADN semble être une voie sans issue dans la recherche DU facteur causal de la maladie, les chercheurs se tournent vers d'autres voies pour tenter de trouver une ou des causes directes à la maladie d'Alzheimer.

La démence, une perte d'autonomie :

La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus répandue après 65 ans.
"Il est important de clarifier cette notion de démence, tempère le Pr Bruno Dubois, Chef du service de Neurologie et Directeur de l'Unité INSERM "Neuro-anatomie fonctionnelle du comportement et ses troubles" à l'hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris.
Souvent on associe la démence à une idée de folie ou de déraison, alors qu'en fait il n'en est rien. Médicalement, la démence signifie une perte d'autonomie du sujet, qui ne peut plus se prendre en charge et assumer seul certaines tâches bien définies : la gestion financière, se déplacer seul ou bien encore téléphoner."

Pourquoi la mémoire diminue ? :

La première chose qui vient à l'esprit lorsque l'on évoque la maladie d'Alzheimer, ce sont les pertes de mémoire. Non, ça ne vous revient pas ? Alors, vous avez tout lieu de vous inquiéter... Quoi qu'il en soit, les troubles de la mémoire sont inhérents à la maladie d'Alzheimer, mais le contraire n'est pas vrai : ça n'est pas parce qu'une personne âgée a la mémoire qui flanche que cela signifie nécessairement que c'est Alzheimer.

Le Pr Dubois tempère nos craintes :
"A partir de 55 ans, plus de la moitié des personnes se plaignent de troubles de la mémoire.
Souvent, ce n'en sont pas vraiment, mais plutôt un déficit de l'attention. 
En effet, pour mémoriser, notre cerveau a besoin d'enregistrer l'information, ce qu'il ne fera que si le processus est conscient, c'est-à-dire si la personne y fait attention. La mémoire est un processus attentionel. Ainsi, ce qui est souvent pris pour des pertes de mémoire ne correspond en fait qu'à des troubles attentionnels."

Aux troubles de la mémoire, premières manifestations de la maladie, vont s'ajouter les troubles du langage, des gestes, du comportement et de la reconnaissance. Les troubles du langage par exemple concernent aussi bien la compréhension orale que la capacité à s'exprimer.

"A partir de 55 ans, plus de la moitié des personnes se plaignent de troubles de la mémoire"

Forme la plus répandue de démence, la maladie d'Alzheimer s'exprimera différemment d'une personne à une autre. Certains auront plus de difficultés à s'exprimer alors que chez d'autres, ce sont les troubles du comportement qui vont être exacerbés.
Mais d'où proviennent ces troubles ? Quelles sont les manifestations physiologiques de la maladie ?

Plaques amyloïdes :

C'est au cœur du cerveau que se trouve la réponse.
D'ailleurs, seule une autopsie du cerveau permet d'aboutir à un diagnostic certain d'Alzheimer.
Il faut aller regarder à l'échelle du neurone pour trouver la cause des symptômes liés à la maladie d'Alzheimer. Les responsables sont les plaques séniles, ou plaques amyloïdes. La formation des ces plaques correspond à l'accumulation d'une protéine anormale, la bêta-amyloïde, fruit d'un mauvais clivage d'une autre protéine, l'APP. Une fois le processus enclenché, c'est la mort du neurone assuré, et petit à petit, ce sont des aires cérébrales qui sont touchées.

D'autres types de lésions peuvent être observées dans le cerveau de malades : cette fois-ci, c'est au cœur même des neurones qu'il faut plonger. Le mécanisme est analogue à celui des plaques amyloïdes : c'est l'accumulation d'une protéine (tau) impliquée dans la structure cellulaire, anormalement constituée qui conduit à la mort du neurone. La différence majeure réside dans la localisation intracellulaire de la protéine.
Le plus souvent, ces plaques sont localisées au niveau de l'hippocampe - "une sorte de péage de l'autoroute des souvenirs" comme se plait à l'appeler le Pr Dubois - et dans le néocortex. Cette couche cérébrale, que seuls les mammifères possèdent, est impliquée dans de nombreuses fonctions, dont la perception sensorielle, la génération des commandes motrices, l'orientation spatiale, les processus de pensée et le langage.
Mémoire des faits récents endommagée

La destruction évolutive du tissu nerveux au niveau de l'hippocampe et du néocortex conduit à une détérioration progressive des fonctions commandées par ces aires. Le Pr Dubois nous explique les mécanismes à l'origine de la perte de mémoire : "Les premières lésions, que l'on peut observer dès l'âge de 40 ans, se forment au niveau de l'hippocampe, siège de la mémoire des faits récents. Mais l'apparition de lésions ne signifie pas forcément qu'il y ait de symptôme associé : la maladie est dite asymptomatique. Lorsque cette région cérébrale est endommagée, il est impossible de former de nouveaux souvenirs. Par contre, les souvenirs déjà emmagasinés ne sont pas altérés. C'est pourquoi les personnes malades peuvent parfaitement se souvenir de leur mariage ou de leurs 20 ans, mais pas de ce qu'ils ont fait la veille au soir ou du décès récent d'un proche".

Alzheimer en chiffres :

La maladie d'Alzheimer est une pathologie entraînant des troubles mnésiques, cognitifs et psychiques chez les personnes qui en souffrent.
Longtemps confondue avec les simples processus de sénescence et les troubles liés au vieillissement, elle a été sous-estimée, voire ignorée parce que méconnue, que ce soit par l'entourage ou par le personnel soignant.
La maladie d'Alzheimer est devenue l'une des principales préoccupations de santé publique et fait l'objet
d'un vaste plan 2008-2012, visant à améliorer la prise en charge des malades.
L'Union nationale des associations Alzheimer souhaite profiter de ce label pour "renforcer leur combat contre la maladie, pour améliorer la vie des personnes malades et de leurs aidants, mais aussi changer l'image de la maladie et lever les tabous qui pèsent sur le malade".
Sans prétendre à un inventaire exhaustif, voici quelques chiffres pour mieux connaître cette maladie.
Le terme maladie d'Alzheimer est employé pour la première fois en 1912 par le Dr Emil Kraeplin, professeur d'Aloïs Alzheimer. Ce dernier, jeune médecin allemand, a découvert de nouvelles lésions cérébrales lors de l'autopsie de patients atteints de démence. Il parle alors d'une "maladie particulière du cortex cérébral". Une fois la pathologie clairement mise en évidence, c'est le Dr Kraeplin qui proposera de la nommer d'après le nom de son découvreur, son élève.

 En 2004, ce sont environ 800 000 Français qui souffraient de cette maladie ou d'une maladie apparentée et environ 165 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année (chiffres du Ministère de la santé).
Cependant, ces données ne concernent que les personnes diagnostiquées : il n'est donc pas impossible que le nombre de personnes réellement atteintes soit en fait plus important.
La prévalence de cette maladie augmente très fortement avec l'âge : de 5 % à l'âge de 65 ans, elle peut atteindre 30 % à l'âge de 80 ans.
Le nombre de personnes atteintes à travers le monde est évalué à 26 millions, et les projections établissent que plus de 106 millions de personnes seront atteintes d'ici 2050.
La moitié des personnes décédées à l'âge de 47 ans présentent des lésions caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

La maladie évolue sur 7 à 10 ans.

 La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus répandue chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
La forme familiale de la maladie peut s'exprimer chez des sujets à partir de l'âge de 30 ans.
Cette forme de la maladie représente environ 1% des cas totaux.

Comment diagnostiquer la maladie ?:

Est-ce un début d'Alzheimer ou simplement les conséquences du vieillissement ?
La réponse à cette interrogation n'est pas toujours évidente, en discuter avec le parent concerné encore moins.
Alors comment savoir à quoi s'en tenir ?
Tout l'enjeu médical consiste à savoir repérer parmi la masse de gens qui se plaignent de la mémoire ceux qui souffrent d'une maladie de l'hippocampe comme Alzheimer" insiste le Pr Dubois.

Des signes qui mettent la puce à l'oreille
Mais à la maison, comment savoir si un parent est atteint par la maladie, ou si ses pertes de mémoire ne sont que les conséquences normales du vieillissement ?
Plusieurs indices peuvent mettre la puce à l'oreille :
» Si la personne a simplement perdu ses lunettes ou si elle ne sait plus où elle a mis ses clés, il n'y a pas vraiment lieu de s'inquiéter, cela peut tenir d'un déficit attentionnel. "Par contre, si cette personne ne se souvient plus avoir vu le cousin d'Amérique venu dîner la veille ou si elle ne se rappelle pas un décès récent, là, il y a lieu de s'inquiéter."

 Une désorientation spatiale ou temporelle : la personne ne s'y retrouve plus dans sa maison de campagne ou ne se souvient pas de l'ordre des événements.

 Des difficultés pour trouver le bon mot au bon moment.
Une apathie : trop souvent confondue avec une dépression, cette phase se caractérise par une démotivation de l'individu, qui devient moins actif, fait de moins de choses.
Mais contrairement au dépressif, l'apathique n'a pas d'idées noires.

Une combinaison de tous ces symptômes est une plus ou moins bonne indication de la présence de la maladie. Mais seul un neuropsychologue va pouvoir déterminer avec précision - bien que l'autopsie du cerveau soit l'unique moyen de faire un diagnostic sûr à 100% - si c'est un Alzheimer ou pas." précise le Pr Dubois. Si vous pensez que votre parent souffre de la maladie, il est conseillé d'aller consulter le médecin traitant de la personne.
Il va pouvoir déterminer s'il s'agit ou non d'une forme de démence grâce à de simples tests de mémorisation.
Consultations mémoire.
Ensuite, si besoin est, le médecin l'orientera vers un spécialiste, un neuropsychologue ou alors directement dans l'une des 232 consultations mémoire en France. Leur principe est de pouvoir à la fois établir un diagnostic du patient et de mettre en place avec le médecin traitant un projet de soin et d'aide pour les patients qui pourront y trouver l'aide d'un gériatre ou d'un neurologue et d'un neuropsychologue. C'est ce dernier qui prendra en charge le bilan neuropsychologique du patient.
Le rôle central du neuropsychologue.

Le bilan neuropsychologique permet d'identifier les symptômes comportementaux et mentaux associés aux lésions cérébrales et à un fonctionnement anormal du cerveau.
Le neuropsychologue choisit avec attention quel test utiliser selon les symptômes du patient et le stade d'évolution de sa démence. Généralement, il commence avec le Mini Mental State ou MMS, outil qui permet de déterminer la sévérité de la démence et d'adapter la prise en charge pharmacologique et sociale.
Le MMS inclut des tests de mémoire, d'attention, de calculs mathématiques, et de langage.

De nouveaux critères de diagnostic:

Les critères de diagnostic de la maladie se fondent principalement sur les critères de classification de la démence : le DSM, manuel de diagnostic et de statistiques de maladies mentales édité par l'Association psychiatrique américaine ou encore celui édité par l'OMS.
Celui qui fait référence et qui permet de diagnostiquer à 85% un Alzheimer "possible" ou "probable" est celui du NINCDS-ADRDA, rédigé en 1984. Mais une récente étude du Pr. Dubois(1) , appelle à une redéfinition des critères de la maladie.
Les connaissances sur la maladie ont énormément progressé cette dernière décade.
D'autre part, le problème majeur des précédents outils de diagnostic est qu'ils ne permettaient de détecter la maladie qu'une fois le stade de démence atteint. Or, nous avons espoir que des médicaments puissent un jour guérir la maladie et il est primordial dans ce cas de dépister précocement pour pouvoir traiter la maladie au plus vite et donc au mieux. Notre approche a été de proposer des outils diagnostiques capables de déceler la maladie avant même l'apparition des symptômes." Visant à la spécificité absolue, ces critères tiennent à la fois compte des troubles du comportement du patient et de données biologiques bien précises : taille de l'hippocampe (réduite chez les personnes atteintes), taux de protéine Tau (présente en haute concentration) et activité métabolique des régions du cerveau touchées.
"Mais surtout, nous avons pu mettre au point un test de mémoire qui met clairement en évidence le syndrome amnésique hippocampique caractéristique de la maladie. Il est sûr dans 92% des cas et pertinent jusque trois ans avant l'apparition des premiers symptômes de démence" souligne Pr Dubois. Pour l'instant, le diagnostic se base principalement sur une étude des symptômes mentaux et comportementaux, un examen physique, des tests neuropsychologiques et des tests de laboratoire.

                                                                                                                                          

------- Voir la suite : 2 - Alzheimer : c'est Quoi ?

                                                                                                                                  

* Source : Pr. Dubois/Liternaute


2 - Alzheimer : c'est Quoi ?

2 - Alzheimer : c'est Quoi ?     Suite...


Qui peut aider le malade et sa famille ?

Le diagnostic vient de tomber : maladie d'Alzheimer. Qu'il s'agisse de vous-même ou d'un de vos proches, la nouvelle est souvent un véritable choc. Comment organiser le quotidien de la personne malade ? Quelles seront les évolutions ? Peut-on ralentir la maladie ? Plusieurs organismes sont là pour vous épauler et vous guider pour trouver des solutions adaptées à votre situation.
Les associations de malades et de familles de malade.
Ils sont déjà passés par là, se sont posé les mêmes questions que vous, ont été confrontés aux mêmes problèmes : les adhérents des associations de malades sont souvent des interlocuteurs de premier choix après l'annonce du diagnostic. En poussant la porte de ces organismes, vous y trouverez des informations sur la maladie et les démarches à effectuer mais aussi une écoute et une possibilité de dialogue très réconfortantes. Ces associations constituent souvent le principal soutient psychologique des familles. L'association France Alzheimer, fondée en 1985, regroupe une centaine de ces associations. Outre une aide aux malades et à leurs familles, elle mène également une véritable campagne de communication sur la maladie d'Alzheimer. France Alzheimer fournit aussi une aide logistique. Par exemple, elle organise depuis une dizaine d'années des séjours de vacances pour le malade et son aidant, un peu partout en France. Un programme de formation pour les aidants, souvent des proches du malade, a par ailleurs été mis en place.
Les Centres locaux d'information et de coordination (Clic)
Le Clic est un lieu d'accueil de proximité destiné à informer, orienter et suivre les personnes âgées et leurs familles dans leurs démarches quotidiennes.

"Informer les malades et coordonner les actions".

"Le Clic est un excellent partenaire pour une famille qui se demande quoi faire après l'annonce du diagnostic, estime Christine Lebée, responsable du Clic parisien du 18e arrondissement. C'est à la fois un lieu d'information et de coordination, où chacun peut prendre connaissance de l'existant en matière de prise en charge, etc. Lors d'une première visite, nous abordons généralement des sujets tels que les possibilités d'aides financières, humaines ou matérielles. Nous leur parlons également des associations de soutien auxquelles ils peuvent faire appel." Outre la première visite, certains Clic assurent un suivi tout au long de la prise en charge du malade, proposant de nouvelles solutions, adaptées aux différentes évolutions de la maladie.

Votre médecin traitant ou votre neuropsychologue :

C'est lui qui annonce le diagnostic. N'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent à l'esprit. Il saura vous indiquer les solutions thérapeutiques disponibles et vous conseillera sur la démarche qu'il estime la mieux adaptée à votre pathologie ou à celle de la personne malade.


Rester à la maison, c'est possible ?

Maladie d'Alzheimer… A l'annonce du diagnostic, des images peu agréables se succèdent dans l'esprit du malade et de sa famille : la démence, l'impossibilité de rester cohérent, l'imprévisibilité… En vérité, la prise en charge des malades atteints d'Alzheimer a énormément évolué ces dernières années. Aujourd'hui, de nombreuses solutions existent pour maintenir le plus longtemps possible le patient dans son milieu de vie habituel. Plus agréable pour lui et pour sa famille, qui peut s'en occuper tout en faisant appel à des aides relais lorsqu'elle a besoin de souffler un peu.

"Les aidants peuvent bénéficier de formations";

La plupart du temps, les soins prescrits pour ralentir l'évolution de la maladie et conserver les acquis peuvent se faire en ambulatoire, c'est-à-dire en consultation externe, sans hospitalisation. Si la personne ne peut pas se déplacer, des soins à domicile sont tout à fait possibles, y compris la kinésithérapie, l'orthophonie et autres soins paramédicaux. Il est également possible de faire appel à un service de soins à domicile, qui pourra prodiguer des soins infirmiers mais aussi d'hygiène, par exemple. Ces services, les SSIAD sont toutefois assez surchargés dans certaines régions. Même chose pour les infirmières libérales, qui ne sont pas assez nombreuses par rapport aux besoins. S'ils sont prescrits par un médecin, ces soins sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale, dans le cadre des affections de longue durée.
» Outre ces soins spécifiquement médicaux, il est possible de faire appel à des aides extérieures, qui seront cette fois à la charge des malades et de leur famille. Plusieurs types d'aide existent, rappelle Christine Lebée, du Clic du 18e. "Les aides ménagères sont là pour aider à la vie quotidienne, ménage, cuisine, etc. Les auxiliaires de vie ou les gardes à domicile ont un rôle plus important : ils peuvent aider à faire les gestes du quotidien tels que se laver, par exemple. Ils ont reçu une formation spécifique. Ils peuvent administrer des médicaments s'ils ont été préparés au préalable par quelqu'un. J'encourage beaucoup les familles à faire appel à de telles aides extérieures. Ce n'est pas le rôle d'une fille, d'un mari ou d'une épouse de faire la toilette et de soigner un être cher." Ces soins non spécifiquement médicaux sont à la charge du patient mais peuvent être financés grâce à l'Aide personnalisée à l'autonomie (voir page "Comment financer"). Des méthodes qui ont fait leurs preuves puisqu'aujourd'hui, la majorité des personnes âgées sont à domicile", souligne Christine Lebée.
Les aidants quotidiens, souvent des membres de la famille, peuvent bénéficier de formations. Ils y apprennent à vivre avec la maladie et à mettre en place une organisation adéquate. "Nous avons un programme pour les aidants, confirme le Dr Olivier Drunat, chef du service de psycho-gériatrie à l'hôpital Bretonneau. Dans un premier temps, nous leur donnons des informations claires sur la maladie, puis sur les techniques comportementales, la santé, pour qu'ils puissent gérer au mieux les patients." Des formations sont également dispensées par l'association France-Alzheimer.
 Différents services permettent aux aidants d'avoir quelques journées de répit. Ainsi, les accueils de jour peuvent prendre en charge les malades. Soulignons toutefois qu'ils ne sont pas du tout remboursés par la sécurité sociale. De même, l'association France Alzheimer organise des séjours de vacances pour les malades et les aidants, où un personnel spécialisé prend un peu le relais.

Quelles structures d'accueil ?

Que ce soit pendant la vie au domicile ou lorsque la perte d'autonomie est trop avancée, diverses structures d'accueil permettent de souffler ou d'être pris en charge à 100%.

Voici quelques solutions:

 L'hôpital de jour spécialisé en psycho-gériatrie. Il regroupe une batterie de médecins issus de diverses spécialités : gériatrie, psychiatrie, neurologie, etc. Ainsi, les personnes malades peuvent effectuer un bilan pluridisciplinaire, à la suite duquel un protocole de soins est défini. Pendant plusieurs mois (six au maximum), il passera une à deux journées par semaine à l'hôpital, jusqu'à ce que les objectifs fixés au départ soient atteints. L'un des intérêts majeurs de la structure est l'aspect pluridisciplinaire, qui permet au malade d'être pris en charge en une seule fois, en prenant en compte tous les aspects de la maladie. "Nous faisons de la rééducation cognitive, souligne le Dr Drunat, de l'hôpital de jour de Bretonneau. Certes, nous ne pouvons pas récupérer la mémoire des patients. Mais il y a différents types de mémoire et nous pouvons mettre en place des stratégies de compensation au quotidien. On contourne les difficultés, par exemple en apprenant au malade à tout noter dans un agenda. Cela paraît tout bête mais si l'on n'a pas l'habitude d'en utiliser un, on n'a pas le réflexe."

L'hôpital de jour effectue également un gros travail de relais vers les autres structures, une fois que la période de soins est terminée. "Nous prévenons dès le départ les patients et leurs familles que nous les accueillons pour une durée limitée. S'ils le savent à l'avance, la transition se passe bien. Nous les aidons à organiser l'après-hôpital de jour. Parfois, nous allons jusqu'à les accompagner à la consultation dans la structure qui prendra le relais."

Les résultats ? "Bien sûr, nous ne pouvons pas rendre au patient la mémoire qu'il a perdue, mais nous améliorons sa qualité de vie, grâce notamment à une meilleure communication possible avec son entourage. D'autre part, même si c'est difficile à évaluer, il semble que les malades qui sont passés par l'hôpital de jour parviennent à rester plus longtemps chez eux que les autres."
Important : les frais sont entièrement pris en charge par la sécurité sociale (environ 400 € par journée d'hospitalisation).

L'accueil de jour. Il permet de recevoir des personnes malades une à plusieurs journées par semaine, afin d'offrir un peu de répit aux aidants. Certains de ces accueils de jour sont spécialement conçus pour les malades d'Alzheimer et proposent également un côté thérapeutique. Attention, ces accueils de jour ne sont pas considérés comme des soins et ne sont donc pas pris en charge par la sécurité sociale. Ils sont entièrement à la charge du patient et de sa famille.

Les maisons de retraite représentent une bonne solution lorsque l'on ne peut plus vivre chez soi ! 

 C'est le cas de notre mamy Cécile...de Montauban qui est à la Maison de Retraite Spécialisée (MRS)depuis le mois de Novembre 2009 à Négrepelisse ( 82-Tarn et Garonne).

 Les maisons de retraite. Lorsqu'il n'est plus possible de vivre chez soi, les maisons de retraite représentent l'alternative la plus couramment utilisée. La tarification varie selon le degré d'autonomie et de soins nécessaires. Dans le cas des patients Alzheimer, il s'agira d'un forfait dépendance, qui peut être partiellement pris en charge par l'Aide personnaliée à l'autonomie (APA, voir page "Comment financer"), voire par le département si les revenus du malade et de sa famille sont insuffisants.
 L'hôpital de long séjour peut également être une solution. C'est le caractère médical de la prise en charge des soins qui justifie ce choix.

Dans ce cas, rien à débourser, c'est la sécurité sociale qui prend tout en charge.

                                                                                                                                   


* Source : Pr. Dubois/Liternaute
 


6 septembre 2009

Collège Manuel Azana


Collège Manuel Azana 
8200 Montauban
 La rentrée est prévue pour le 3/09/2009

Enfin le nouveau  Collège Manuel Azana est arrivé  !



Le 4è Collège Manuel Azana enfin ouvert et acceuille les élèves le 3 Septembre 2009.
J'ai accompagné ma fille ce matin qui rentre en classe de 5ème ,
elle a retrouvée quelques copines des classes primaires Claudel Camille et du Collège Ingre de Montauban.

Le collège Azaña est le 17ème collège du Tarn et Garonne et le 4ème de Montauban.
Il est situé dans le quartier Issanchou de Montauban ,rue Falgiuères.

Plus de 10 ans qu'on parle du 4 ème collège à Montauban ...
Cet établissement était très attendu par la population locale !
Pourquoi baptisé le collège Manuel Azaña ?

                                          La cours de récréation
Après la victoire du Front Populaire en 1936, Manuel Azaña est élu président de la République espagnole. L’avancée de l’armée franquiste durant la guerre civile l’oblige à démissionner et à quitter l’Espagne en 1936. Il s’exile en France et se réfugie à Montauban ou il meurt le 3 novembre 1940, il est inhumé au cimetière Municipal de Montauban. La communauté des citoyens d'origine espagnole est active sur le département Tarn et Garonne.

Les effectifs :

A la rentrée 2009 : 318 collégiens de la sixième à la quatrième ont été accueillis :

147 élèves sixièmes,
57 élèves cinquièmes,
29 élèves quatrièmes
et une classe UPI (Unité d’Intégration Pédagogique) de 20 élèves.
Ils sont venus rejoindre les 65 élèves de la SEGPA déjà implantée sur le site.
A la rentrée prochaine, l’effectif avec les classes de 3ième sera de 400 élèves
et atteindra sa capacité globale d’accueil.

L’anglais et l’espagnol sont enseignés au collège ainsi qu’une classe bi-langue espagnol-anglais.
L’option latin est proposée dès la classe de 5è.

Un Etablissement Moderne et Très écolo :

L’organisation architecturale du bâtiment, autour de l’atrium central donne un espace lumineux et accueillant, propice à une circulation fluide avec une grande visibilité. Le projet a été réalisé dans le respect scrupuleux des normes HQE (Haute Qualité Environnementale) ; le bâtiment est de ce fait peu consommateur d’électricité, d’eau et peu polluant : capteurs solaires, éclairage basse consommation, les murs clairs favorisent le réchauffement ambiant, tri sélectif au réfectoire…

                                                                 Réfectoire ( cantine )


                               Intérieur du collège


- Les équipements /Salles de classe :*

13 salles de classes,
3 salles de sciences,
5 salles de technologie,
Une salle multi média et informatique,
Une salle arts plastique, une salle musique,
Un CDI,
Un bureau (Conseiller d’orientation et assistante sociale),
Un foyer,
Une salle de permanence,
Une infirmerie,
Une cuisine et son self,
Une salle du personnel,
Une salle de réunion et bureaux administratifs, un terrain de sports,
Un logement de fonction pour l’agent d’accueil.

                                          Une classe ...

                                               Casier individuel


- Equipes Enseignant et Educative :*

17 enseignants
Un documentaliste
Des surveillants
10 Atos

Principal :    M. SOULA Eric
Directeur Adjoint S.E.G.P.A. :   M. YBANEZ Patrice
Gestionnaire :     Mme HANNART Antoinette
Agent comptable :    M. ALBY Cédric (CASU).


                                      Couloir ( rez-de-chaussée)



               Adresse :      Collège Manuel Azaña
                                                     Avenue de Falguières
                                                     82000 MONTAUBAN
                                                     Tel : 05.63.20.93.01
                                                     Fax : 05.63.93.21.70

                        Extérieur côté le Rond-point direction Ardus
                                                                                           

                                                                                                    


* source : Académie
  Photos M.V